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    Dylan SHEFFIELD, 24 ans, rêve de paillette, de gloire et de fortume.

    Mais avant d'en arriver là, il faut travailler dure et ne pas baisser les bras.

    Cette histoire est pour le moment en pause à cause de petit problème dans cette partie !


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    Un nouveau départ est comme une page vierge d'un livre où seul l'acteur de sa vie peut la remplir. Mais avant de combler cette page, une petite présentation s'impose.

    Voici Dylan Sheffield, 24 ans, célibataire. Elle met ça sur le fait que les hommes sont tous des goujats qui ne pensent qu'au foot, jeux vidéo et alcool. Un prénom assez masculin me direz-vous. Et bien oui, ses parents n'ont sut qu'à 8 mois de grossesse que le petit bout qui se dissimulait entre ses cuisses, n'en était pas un. Et pour couronner le tout, Dylan est arrivée le lendemain de l'annonce de sa féminité...

    Enfin bref, continuons. Actuellement au chômage, la demoiselle rêve cependant depuis son plus jeune âge à devenir chanteuse. Pourquoi n'a-t-elle pas essayé de percer dans ce domaine avant ? Simplement parce qu'être une baby-star mise aux oubliettes après plusieurs années de pur succès ne fait pas partit de son souhait. On sait tous très bien qu'une fois au plus bas de sa célébrité il est difficile de remonter dans le top 10 des meilleurs chanteurs. Un exemple : Jordy ! Voilà pourquoi elle a gardé en elle, ce doux rêve, mais qui n'a jamais cessé de grandir et de la nourrir de volonté pour y arriver maintenant qu'elle a l'âge d'être une artiste connue et reconnue par tout le monde. Elle a tout de même prit des cours de chant étant petite, son professeur la qualifiait d'une voix d'or avec un tempérament trop électrique. Mais n'est-ce pas ce qui a fait d'elle quelqu'un de battante, ne perdant pas de vue son unique fantasme.

    Plutôt impulsive cette charmante demoiselle n'a pas sa langue dans sa poche. Elle dit ce qu'elle pense et fait ce qui lui passe par la tête. Des yeux verts qui sont illuminés par sa chevelure blonde colorée. Elle se trouve être la perfection à un détail près elle aurait pu être mannequin. Une silhouette bien dessinée, mais une taille de 1 mêtre 65 qui l'a beaucoup handicapé dans son adolescence. Cette jeune femme à la taille fine est sans cesse au régime. Il lui arrive néanmoins, de craquer sur son péché mignon : les hamburgers.

     

     

    Sur un coup de tête, oui, parce que c'est comme ça que Dylan réagit, elle avait décidé il y a quatre semaines de déménager de son petit patelin où elle vivait avec ses parents dans un corps de ferme. Fille unique, elle a toujours eu ce qu'elle désirait. Pour son huitième anniversaire, elle avait fait un caprice pour un poulain et même si la bâtisse où elle vivait, était assez grande pour adopter cet animal, ses parents la trouvaient trop jeune pour lui en faire cadeau. Pourtant, six mois plus tard, son père et sa mère ont craqué et c'est en rentrant de l'école qu'elle a retrouvé l'animal dans son écurie effrayé de son nouvel environnement. Dans sa ville natale, où rien d'extraordinaire se passe, le temps s'est comme arrêté, au temps des westerns. Aucun immeuble de trente étages dans les environs, que des fermettes et des maisons vieillottes. Pas de centre-ville, seul quelques boutiques -si on peut appeler cela comme ça- qui pouvait se compter sur une seule main, était parsemé dans tout canton. Lorsqu'elle avait discuté de son départ pour New York, ses parents -comme à leurs habitudes- avaient accepté. C'est par ailleurs en entendant le nom de la ville que sa mère s'était rappelée d'une connaissant lointaine qui vivait là-bas. Margarette, la maman de Dylan, s'était donc renseigné auprès de son ami d'enfance du nom de Conrad Anderson pour qu'il lui trouve un logement au loyer modéré. C'est le coeur serré qu'elle a fait ses bagages n'emportant que le strict nécessaire et laissant son cheval Caramel à Appaloosa Plain.

     

     

    Quelque heure après son départ, elle arrivait à bon port dans la ville où les rêves se réalisent ! C'est la réputation qu'on lui donnait. C'est sûrement cela, qui lui avait attiré l'attention pour se décider a sauter le pas et réaliser son rêve. Sur le trajet, elle n'avait pas put s'empêcher de ralentir en voyant les immenses bâtiments, un parc verdoyant avec même une scène de spectacle, des boutiques de vêtements comme elle en avait jamais vu par chez elle et le plus important pour elle : une salle de concert moderne ! Celle-ci lui avait donné des frissons, rien qu'en s'imaginant bientôt dedans, vêtue d'une splendide robe chantant un de ses plus grands succès. Après avoir admiré avec délectation Brocklyn et Manathan, elle arrivait dans la rue de Central Park, là, où se trouvait l'appartement où elle allait vivre ses prochains jours. C'est dans un bruit de moteur mal entretenu qu'elle s'approche du logement, gentiment loué par l'ami de sa mère, qui se trouvait être le propriétaire. Elle a, d'ailleurs rendez-vous avec lui, pour faire l'état des lieux et aussi faire connaissance. L'immeuble semble soignée, une façade propre et entretenu avec une porte d'entrée robuste en PVC. Elle gare son tas de ferraille sur la place de parking en pavé clair puis sort de son tacot pour attendre patiemment son futur propriétaire.

     

    Avant de partir, ses parents lui avaient donnés toutes leurs économies qu'ils avaient gardé en cas de gros travaux. Etant donné, qu'elle allait se retrouver seule, dans un appartement vide, ils leurs paraissaient normal de lui fournir cinq mille euros pour meubler et décorer son habitation. Maintenant qu'elle est seule, elle va devoir prouver à ses parents qu'elle peut être autonome du haut de ses vingt-quatre ans. Il est temps pour elle, d'agir avec responsabilité comme une adulte - avait dit Margarette à son époux- notre fille est grande et elle doit faire des choix, qu'importe si cela est une erreur, elle ne pourra qu'en revenir plus forte. Ses mots raisonnent dans sa tête et met fin à ses nombreux caprices que seuls ses parents lui cédaient. Après cinq minutes d'attente, Conrad arrivait du coin de la rue. N'ayant jamais vu cet homme Dylan reste droit comme un piquet admirant Central Park qui se trouve juste devant ses yeux. L'homme vêtu d'un gilet gris et d'un jean noir délavé, s'avance vers la demoiselle, qui, de part sa tenue montrait qu'elle n'est pas d'ici - Bonjour Mademoiselle Sheffield ? - lui demande-t-il un sourire aux lèvres.

    - Bonjour...

    - Je me présente, je suis Conrad Anderson le propriétaire de cet immeuble.

    - Enchantée, j'espère ne pas être trop en retard. J'avoue que j'ai été un peu émerveillée par la grandeur de la ville. J'espère ne pas me perdre trop souvent.

     

    Le hall de l'immeuble avait une odeur de papier peint fraîchement tapissé. Les couleurs étaient chaudes et accueillantes. Les boîtes aux lettres ainsi que les interphones venaient d'être changé. Le propriétaire ouvre la porte de gauche qui donnait sur une buanderie - tout y est, lave-linge, sèche-linge, vous avez juste à ramener votre lessive- explique-t-il. Dylan ne pouvait pas s'empêcher de regarder autour d'elle. Tout lui semblait comme dans un rêve - vous verrez vous serez bien ici. Tout l'immeuble a été récemment remis à neuf- Dit Conrad, sortant la demoiselle de ses songes. Ils continuent leurs chemins vers un ascenseur, seule chose qui semble ne pas avoir eu droit aux rénovations, pour les emmener au second étage. Excitée comme une puce, Dylan était pressée de voir à quoi ressemblait son futur logement. Intérieurement, elle l'espérait lumineux, pas trop petit, avec une belle cuisine aménagée comme on peut le voir dans les catalogues et surtout une baignoire, pour pourvoir se détendre après de longue et dure journée. Elle n'était pas très loin de la réalité. Conrad ouvre la porte sur un minuscule hall d'entrer aux murs blanc, suivi d'une grande pièce à vivre avec cuisine apparente - la cuisine est meublée et toute équipée, de quoi faire de bons petits plats - précise le propriétaire, tout en faisant l'état des lieux - c'est un duplex, donc la chambre se trouve là-haut avec la salle de bain. Ce n'est pas très grand, mais pour une personne c'est largement suffisant- Reprent-il en montant les escaliers.

    Une fois la paperasse remplie et signée, le propriétaire, Monsieur Anderson, part laissant la nouvelle New Korkaise chez elle. Pas le temps de s'attarder dans ses pensées, Dylan retourne vite à sa voiture pour décharger son coffre. Il lui aura fallu plusieurs aller-retour pour en finir avec ses cartons. C'est sur le dernier voyage, qu'elle rencontre sa voisine de palier, une afro-américaine qui vivait ici depuis cinq ans. Dylan se présente comme la nouvelle locataire du 112c tout juste arrivée de sa campagne - moi, c'est Nadia, tu as besoin d'un coup de main pour tes affaires ou tes meubles ? J'en n'ai pas l'air mais j'ai des muscles. Sourit la jeune femme à la peau chocolat noir.

    A vrai dire, j'ai presque fini, mais peux-tu me dire où je pourrais trouver des meubles pas trop chère ? Je viens juste d'arriver et je suis un peu perdu et sans meuble... je me vois mal dormir sur le sol ce soir.

    - Il y a un dépôt-vente un peu plus loin, ce n'est pas cher, mais il faut prendre le métro... si tu veux je t'accompagne. Répond Nadia amicalement.

    - Mais j'ai une voiture, je me vois mal dans le métro avec un lit, un canapé et une table sous le bras. ça va faire un peu désordre. Plaisante la blonde.

    - Crois-moi,  le mieux c'est le métro, y aller en voiture s'est comme vouloir la première place de concert des Black Eyes Peaces, faut se lever tôt ! Pour ce qui est des meubles, ils te livreront dans la soirée, ils ont l'habitude et c'est compris dans le prix. Explique la demoiselle aux cheveux noir, sur un ton calme et d'une voix mélodieuse.


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  • Déjà une semaine écoulée. Dylan commençait à prendre ses repères, aussi bien dans son appartement, qu'en ville. Elle était fascinée par la grandeur des immeubles, elle, qui est tellement habituée aux pâturages, aux fermes et à l'odeur de campagne. Ici tout est démesuré, les grattes de ciel sont si grand qu'ils donnent l'impression de toucher le ciel. Elle apprenait à cohabiter avec des voisins, bruyant et d'autre discret. Nadia et elles sont d'ailleurs devenues proche, pendant cette semaine elles ont passées leurs soirées ensemble et elles ont appris à se connaitre, naissant alors une amitié. Dylan avait aussi fait la connaissance d'un jeune homme prénommé Yoan, qui vivait aussi dans l'immeuble. Un brun aux yeux bleus, charmant et d'une gentillesse... Elle avait dû faire appel à lui deux fois, la première, parce qu'elle n'avait plus d'électricité et qu'elle ne savait pas quoi faire et la seconde, pour le remercier et l'inviter avec Nadia manger une pizza en ville. Mais même si tout se passait bien, la demoiselle était triste, son cheval, lui manquait terriblement et ce matin en se levant elle avait le bourdon. Elle avait aménagé son logis avec goût, pour se sentir chez elle et à l'aise. Quelques statuettes de cheval ainsi que des tableaux, des photos sous cadre de ses parents sans oublier Caramel et pour finir une touche de féminité avec des papillons accrochés aux murs. Son mobilier était simple, normal, on ne trouve pas de meuble moderne et design dans un dépôt-vente ! Mais au moins, elle avait tout trouvé, en bon état et dans son budget. Oui, Dylan était fier d'elle, elle vivait enfin seule, indépendante, libre comme l'air, libre de ses choix. Il ne lui restait plus qu'à désamorcer la bombe pour commencer sa carrière de chanteuse. Seulement voilà, part où commencer ?


     



    La seule chose qui déplaisait à la demoiselle, était lorsqu'elle se retrouvait seule. Elle ruminait, se demandant sans cesse si elle ne faisait pas une erreur. Il est vrai qu'elle adorait New York, mais même si elle ne l'admettra jamais, être loin de ses parents, était dur. Elle qui avait droit à tout sans effort. Être enfant unique avait de bons côtés, on a tout ce qu'on veut, on ne partage rien, il n'y a pas de jalousie, mais la vie est si différente une fois sortie du cocon familiale. Ce n'est pas tout beau, tout rose et surtout ce n'est pas facile. Plongée dans ses pensées, Dylan ne fait pas attention à la personne qui vient de pénétrer chez elle.

     - Salut la Miss, ça va ? Demande Nadia près de l'entrée.
    - Salut.... Répond nonchalant la blonde décolorée.
    - ça te dit d'aller en boîte ce soir ? Entre fille, histoire de sortir de ses quatre murs ?
    - Je ne sais pas trop... il faut que je m'occupe de la raison qui m'a fait emménager ici ! Soupir Dylan en se dirigeant vers son canapé, d'un pas lent.

    Nadia la suit et s'installe à ses côtés. Etonnée de voir son amie triste et sans entrain. En une semaine, elle avait appris à connaître Dylan. Jeune fille, capricieuse, pourrie gâtée et surtout qui n'était pas encore mature. Mais elle ne l'avait pas jugé, ni laissé tombé. Elle s'était dit qu'elle aussi était passée par là, enfin sans les caprices et les cadeaux qui tombent du ciel. Mais grandir et prendre son indépendance sont des étapes par lesquelles tout le monde doit passer. Elle se souvient avoir été un peu gauche les premières semaines en tant qu'adulte responsable. Il lui est arrivé de mettre le feu à sa gaziniere, d'oublier les clés à l'intérieur de son appartement alors qu'elle se trouvait en pyjamas dans le couloir. C'est pourquoi, avoir un coup de blues est normal pour elle et elle comprend tout à fait son amie qui déprimait actuellement.

    - Bon, il faut te changer les idées... Reprend Nadia sur un ton autoritaire. 
    - Ce n'est pas ça. Je veux devenir chanteuse, mais part où commencer. Cette ville est si grande, je ne connais rien et personne !
    - Va voir le propriétaire de la salle de concert près de Brooklyn. Demande-lui pour passer une audition et vois avec lui ce que tu peux faire. Si tu veux, je t'y emmène. Je n'ai pas de cours avant deux heures. Propose la demoiselle aux cheveux noir.
    - Tu ferais ça pour moi ? Fait Dylan, le visage illuminé. Tu... tu viendrais avec moi ?
    - Bien sûr ! Aller, on y va tout de suite ! Répond, la brune en se levant du canapé. 

    Les jeunes demoiselles prennent alors l'ascenseur pour se rendre au-rez-de-chaussé, où elles tombent nez à nez avec Yoan. Ce dernier sortait de la buanderie, où une odeur de lavande y flottait, rappelant l'air printanier qui commençait à s'installer dehors. Malgré ce début de mois d'avril, les températures étaient déjà au-dessus des normales.

    - Salut les filles. Vous allez promener? Demande le jeune homme d'une voix qui fait frissonner Dylan.
    - Pas exactement... Répond Nadia calmement.

    Stressée, la jolie blonde n'ouvre pas la bouche, sentant venir la nausée. Blanche et raide comme un piqué, elle écoutait ses amis discuter sans vraiment entendre la conversation.

    A vrai dire on va à Brooklyn. Dylan doit rencontrer le proprio de la salle de concert, hein ma poule ? Reprend la brune sur un ton enthousiaste en lui donnant un coup de coude.
    - Cool ! Fait Yoan en regardant la concernée.
    - Je vais chercher ma guitare dans ma voiture. Réussit à balbutier Dylan.
    - ça n'a pas l'air d'aller... Remarque le jeune homme, en regardant la demoiselle s'éloigner.
    - Le stress... Je suppose, qu'elle a peur d'échouer. Rétorque Nadia.

    Sur le trajet Dylan restait silencieuse. Les questions se bousculaient dans sa tête. Allait-elle faire bonne impression, avait-elle raison de croire à son rêve. Soudain des paroles d'une chanson lui reviennent.

    Tout commence par Il était une fois à New York City
    C'est une ville dure où tout le monde est fou
    Mais c'est un théâtre à ciel ouvert
    Le jour, la nuit on peut tout faire
    À chaque pas, l'aventure est dans l'air
    C'est génial, aller tenter sa chance à New York City
    On se fait des tas d'amis un peu partout
    D'où viens-tu, où seras-tu demain ?
    Ça jamais personne n'en sait rien
    On est bien ensemble

    Allez, défonce-toi
    Vas dans la rue, n'aies pas peur
    Il y a des gens comme toi
    Qui rient et qui pleurent
    On a tous le droit
    De rêver quelques fois
    Il était une fois à New York City...

    Ta place, elle est là
    Un jour, plus tard, tu nous raconteras
    Il était une fois à New York City
    Ta place, elle est là
    Un jour, plus tard, tu nous raconteras
    Il était une fois à New York City
    Tout commence par il était une fois à New York City

     

    L'espoir lui revient, elle se sent pousser des ailes. Elle s'arrête net, - Nadia, merci de m'accompagner, mais c'est bon je vais y aller seule. Dit-elle avec un grand sourire.
    - Tu es sûr ?
    - Oui, tu n'as qu'à m'attendre chez moi avec Yoan. Reprend fièrement Dylan.
    - D'accord comme tu veux.

    La blonde reprend alors son chemin sereine avant d'être interrompu - Tu vas les bluffer, j'en suis sûr ! Fait Nadia en levant les mains au ciel.

    Le soleil s'était couché depuis une heure, Nadia et Yoan commençaient à trouver le temps long. Ils avaient décidé de l'attendre comme le souhaitait leur amie, chez elle. En cours Nadia n'avait pas vraiment suivi, elle avait regardé l'heure défiler au ralentit. Patienter, n'était pas le fort du jeune homme, qui était un peu comme Dylan. Lorsqu'il voulait quelque chose, il faisait tout pour l'avoir le plus vite possible.

    - J'en ai marre d'attendre, je vais l'appeler ! Lâche le brun, stressé.
    - Arrêtes un peu, je suis sûr qu'elle ne va plus tarder.
    - Tu crois que c'est bon signe ? Ose questionner Yoan.
    - Oui... enfin j'espère...

    Pendant ce temps Dylan sortait enfin de la salle, accompagnée du propriétaire, Monsieur Gordon. Même si au début de l'entretien elle avait été maladroite, après les dix premières minutes, son entrain lui est revenu. Elle avait choisi sa chanson préférée, celle qu'elle aimerait voir en CD deux titres en premier. Une chanson qui expliquait son rêve qui est toute sa vie. Elle voulait faire passer un message à ce Monsieur, lui montrer qu'elle se battrait pour ce fantasme.

    - Bon alors, Mademoiselle Sheffield, je vous tiens au courant. Je suis vraiment impressionné, vous avez une voix sublime. Mais le monde du showbizz est une vraie jungle et on ne rentre pas aussi facilement dedans. Cependant, je vais parler de vous à mes contacts et vous concocter de petits spectacles qui vous permettront de vous faire un nom et percer dans la chanson. Explique l'homme vêtu d'un chapeau marron.
    - D'accord. J'espère avoir de vos nouvelles rapidement, alors.
    - Ne vous en faites pas pour ça. Dès ce soir je vais passer plusieurs coups de fil, pour vous.
    - Merci encore, de m'avoir laissé passer l'audition sur votre de temps de travail. Fait Dylan en lui serrant la main.

    Nadia et Yoan avaient profité pour commander chinois, ni l'un ni l'autre, ne se sentaient la force de faire à manger et encore moins de retourner dans leur appartement respectif. Ils voulaient savoir et Nadia avait promis de l'attendre. Tant pis si demain, elle loupe le premier cours parce qu'elle aura besoin de dormir un peu. Tant pis, si ses notes dégringolent un peu, elle se rattrapera plus tard.  

    - Nadia, tu me trouves... attirant? 
    - Euh... désolée, mais tu n'es pas mon genre. Répond-elle embarrassée.
    - Non, non, ce n'est pas ce que tu crois... Je crois, enfin, je pense que je suis tombé amoureux de Dylan. C'est bizarre, mais elle a l'air d'être insensible à mon charme.
    - Tu es un coureur de jupon, tu collectionnes les femmes comme des trophées de chasse. Tu as une réputation qui te suit depuis plus d'un an, même Dylan qui n'est là que depuis une semaine est au courant et là, tu me dis que tu es amoureux d'elle. Excuse-moi, mais tu veux la mettre simplement dans ton lit, c'est ça pour toi tomber amoureux ou est-ce vraiment de l'amour ? Explique Nadia, sans ménagement.

    Vexé le jeune homme se lève et débarrasse son assiette.

    - Excuse-moi, visiblement, tu as l'air sincère. C'est juste que depuis le temps que je te connais, jamais je ne t'ai vu avec une fille plus d'une semaine.

    L'atmosphère qui était déjà tendue auparavant, était devenue pesant pour les deux invités qui attendaient impatiemment. C'est donc, très gênée d'avoir contrarié son ami, qu'elle se lève à son tour pour le réconforter et le rassurer.

    - Bon, écoute, si vraiment tu l'aimes, si ce n'est pas une passade et que tu es sincèrement amoureux d'elle. Montre-lui que tu n'es plus le casa-nova et surtout ne la fait pas souffrir. Et pour répondre à ta question, oui je te trouve attirant, sinon pourquoi as-tu autant de prénom de fille dans ton répertoire téléphonique ?

    Leur conversation s'arrête net en entendant la porte claquer.

    - Me revoilà... J'ai l'impression de déranger. Remarque Dylan.
    - Non du tout, on se demandait justement si tu ne t'étais pas perdu en route. Répond Nadia en souriant. Alors, ça donne quoi, dis-nous tout, on en peut plus là !
    - Et bien... Répond-elle en laissant le suspens. L'entretien c'est super bien passé, il va tout faire pour que je fasse un petit spectacle ! Lâche-t-elle enfin avec une joie immense.
    - Non, sérieux ! Ah je suis trop contente pour toi ma belle ! Je te l'avais dit ! S'enthousiasme Nadia en la serrant dans ses bras.

     

     La métisse laisse la place à son voisin de palier qui la sert à son tour d'une étreinte douce et sensuelle. Ne voulant pas incommoder ses deux amies, elle prétexte une fatigue immense et des cours qui lui sont obligatoire le lendemain, pour s'enfuir et les laisser un peu seul. L'embrassade entre Dylan et Yoan n'en finissait plus. Alors qu'elle essaye de le repousser gentiment, il lui agrippe le bras pour lui voler un baiser de ses douces et pulpeuses lèvres sucrées. 

     

    Les joues rougies, Dylan le repousse violemment, tellement fort que son partenaire se retrouve propulsé sur le frigo. Etonné de sa réaction il se retourne, voyant la demoiselle se cacher de honte. Pourquoi l'avait-elle poussé ? Elle-même ne le savait pas vraiment. Elle le trouvait charmant et désirable, mais elle n'était pas venue à New York pour ça.

    - Dylan... je... Balbutie gêné Yoan.
    - Je suis fatiguée, laisse-moi tranquille. Lui demande-t-elle toujours le dos tourné.
    - D'accord, je comprends. Acquise le jeune homme en se dirigeant vers la porte d'entrée. Bonne nuit.... Dit-il avant de sortir.

     

     


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